
La fusion entre le moelleux des petits pains baos et le croustillant du poulet frit coréen crée une harmonie de textures irrésistible. Cette recette, née de mes souvenirs culinaires d'Asie, transforme un classique du street food en un festin maison raffiné. Le secret réside dans la double cuisson du poulet qui lui confère ce croustillant légendaire, même après avoir été enrobé de sauce caramélisée.
La première fois que j'ai préparé ces baos pour ma famille, le silence qui a suivi la première bouchée en disait long. Seuls quelques "mmm" approbateurs venaient ponctuer ce moment de pure gourmandise. Depuis, cette recette est devenue une tradition pour nos repas du dimanche soir.
Les Ingrédients et Leurs Secrets :
- Hauts de cuisses de poulet (4) : Privilégiez cette partie plus juteuse que le blanc, elle reste tendre même après la double cuisson
- Farine (232g) pour les baos : Une farine T45 donnera les meilleurs résultats pour des pains ultra-moelleux
- Levure boulangère sèche (1/2 c.à.s) : Elle doit être bien fraîche pour garantir une belle levée
- Gochujang (1 c.à.c) : Dosez-le selon votre tolérance au piquant, on peut commencer doucement
- Fécule de maïs (70g) : C'est elle qui donne ce croustillant incomparable au poulet
Instructions Pas à Pas Détaillées :
- 1.
- La première étape cruciale commence avec la pâte des baos. Mélangez délicatement la levure, le sucre et l'eau tiède - la température est essentielle ici, trop chaude elle tuerait la levure, trop froide elle ne l'activerait pas. Le mélange doit mousser légèrement après 10 minutes, c'est signe que la magie opère
- 2.
- Dans un grand saladier, la farine accueille ce mélange mousseux comme une danse délicate. Le pétrissage qui suit est un moment zen : 10 minutes à sentir la pâte devenir soyeuse sous vos doigts
- 3.
- La première levée est une pause méditative d'une heure. La pâte doit doubler de volume dans un endroit tiède - j'utilise mon four éteint avec juste la lumière allumée
- 4.
- Pour le poulet, chaque morceau mérite une attention particulière. L'enrobage de fécule doit être uniforme mais pas trop épais. C'est comme créer une fine armure qui protégera la tendreté de la viande
- 5.
- Le moment crucial : la première friture à 170°C exactement. Ces 5 minutes sont le début d'une transformation magique. La deuxième friture à 180°C achève le processus pour un croustillant légendaire
Dans ma cuisine, je garde toujours un pot de gochujang. Sa saveur unique transforme instantanément n'importe quel plat en une expérience coréenne authentique. Mon mari, initialement réticent aux saveurs épicées, en est devenu un fervent admirateur.

L'Art de la Présentation :
Pour un repas mémorable, disposez vos baos dans un grand panier vapeur en bambou. L'effet visuel est garanti quand vous soulevez le couvercle devant vos invités, libérant un nuage de vapeur parfumée.
Le Moment de Partage :
Ces baos sont faits pour être partagés. Créez une expérience interactive en disposant différentes garnitures dans des petits bols : concombre mariné, carottes râpées, coriandre fraîche.
Réflexion Finale :
Cette recette est bien plus qu'un simple repas - c'est une aventure culinaire qui transporte vos papilles au cœur des rues animées de Séoul. Chaque fois que je la prépare, je redécouvre le plaisir de créer quelque chose qui rassemble les gens autour d'une table et crée des souvenirs impérissables. La patience et l'amour que vous mettrez dans sa préparation se retrouveront dans chaque bouchée savoureuse.
Questions Fréquemment Posées
- → Peut-on préparer la pâte à l'avance ?
- Oui, elle se conserve 24h au frais après la première levée
- → Comment obtenir un poulet bien croustillant ?
- Le secret est la double friture et l'enrobage généreux de fécule
- → Les baos se congèlent-ils ?
- Oui, crus ou cuits, ils se conservent 1 mois au congélateur
- → Peut-on cuire sans cuiseur vapeur ?
- Un panier vapeur dans une casserole fonctionne aussi
- → Alternative au gochujang ?
- Du sriracha ou de la sauce chili douce